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Small is beautiful : de plus en plus...

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Le secteur horticole est trop atomisé, ses entreprises, trop petites, peuvent difficilement répondre aux marchés car leurs capacités sont trop limitées. En face, les clients peuvent soit regretter que les réponses à leurs appels d'offres soient trop partielles, soit jouer de cet éparpillement pour faire baisser les prix à leur avantage...

Tel est le constat maintes fois dressé par les observateurs de la filière depuis des années. Un postulat pourtant battu en brèche par plusieurs intervenants aux conférences du pôle Prospectives végétales, lors du dernier Salon du végétal, à Angers, qui ont tenté de définir l'identité des entreprises de demain (page 20). Pour eux, dans un contexte où le consommateur devient plus citoyen, la petite entreprise se redécouvre de nouveaux atouts : proximité, réactivité, et surtout, insertion dans le tissu économique local...

À l'heure où la course au gigantisme ne cesse de se poursuivre (centres commerciaux de plus en plus immenses calqués sur le modèle des malls américains, enseignes se regroupant et se restructurant donnant naissance à des entreprises de plus en plus grandes), ces constats peuvent passer pour de l'angélisme ou de l'aveuglement. Pourtant, incontestablement, de nouvelles pistes de réussite s'ouvrent pour des projets basés sur la proximité et le rapport humain. Le retour en forme des marchés et des halles de centre-ville est là pour en témoigner. Les conférenciers ont déterminé huit clés de réussite, parmi lesquelles la conversion au numérique, la sobriété, l'agilité, etc. Mais aussi la confiance, l'audace, l'optimisme, et là, par les temps qui courent, ce n'est malheureusement pas gagné...

PAR PASCAL FAYOLLE

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